Au Portugal, la loi accompagne les évolutions de mentalités.
Une diversité alimentaire
Pour Nuno Alvim, porte-parole de l’association végétarienne portugaise à l’origine de la pétition:
« Cette loi favorisera la diversité des habitudes alimentaires et encouragera davantage de gens à choisir l’option végétalienne, car elle deviendra plus accessible. »
« Il y aura un impact signifiant sur la santé de la population mais également sur celle des animaux et de l’environnement à long terme ».
Manger de la viande demeure un réflexe normatif dans de nombreuses cultures pour lesquelles la viande est envisagée comme source principale de protéine. Or, dans les céréales (comme le blé, le boulgour, le riz sauvage, le quinoa…) ou encore les légumineuses (comme les fèves, les lentilles, les pois cassés, le tofu…) »on trouve également des protéines.
Un vote citoyen
Au Portugal, preuve que la parole de chacun est importante, cette loi est née d’une pétition lancée par une association et rassemblant plus de 15 000 signatures.
Au Royaume-Uni une pétition similaire circule et le sujet pourrait être débattu au parlement si elle rassemble 100 000 signatures.